- EXPOSITION / Culture Stations
31.03 > 7.04. Rue
Exposition des travaux des 28 étudiants inscrits en deuxième année du double cursus Ingénieurs-architectes. Ils s’interrogent sur le futur des 4 lignes de voies ferrées non exploitées présentes sur le territoire. L’exercice « Culture stations » vise à réinterpréter les anciennes infrastructures ferroviaires en les considérant comme des opportunités pour la régénération des territoires qu’elles traversent.
Lentes et bruyantes, de nombreuses voies ferrées ont achevé leur fonction. La métropole lyonnaise en connait encore 4 sur son territoire. Ces lignes, toujours propriété de la SNCF, restent aujourd’hui non exploitées. Quel futur donner à ses bandes en fontes rouillés qui sillonnent toujours le territoire lyonnais ? Quelles transformations pour les petits bourgs, ou les morceaux de villes disséminés le long de ces voies de communication ? 28 étudiants de deuxième année, se sont interrogés et ont tenté de répondre à ces questions.
Quand la locomotive fut inventée, il y a plus de deux siècles, elle représentait la plus grande réalisation de la science humaine. Après si longtemps, les vieux chemins de fer continuent à exercer un charme invétéré. Longtemps négligées et abandonnées, les architectures ferroviaires sont restées aux marges des projets, étant liées à des fonctions de transport dépassées et incompatibles avec le besoin de rapidité de l'homme moderne. L'émergence d'une nouvelle sensibilité semble rouvrir le débat sur l'avenir de ce patrimoine : en effet, des expressions comme "mobilité douce" et "tourisme lent" témoignent d'un nouveau désir de calme, d'un avenir qui s'est affranchi du culte d'une vitesse boulimique et d'un progrès effréné. Quel futur donner à ses bandes en fontes rouillés qui sillonnent toujours le territoire lyonnais ? Quelles transformations pour les petits bourgs, ou les morceaux de ville disséminés le long de ces voies de communication ? L'exercice "Culture stations" vise à réinterpréter les anciennes infrastructures ferroviaires en les considérant comme des opportunités pour la régénération des territoires qu'elles traversent. De Vaulx-en-Velin à Meyzieu, du quartier des Etats-Unis à Venissieux, de Neuville-sur-Saône à Trévoux , hier utile, aujourd'hui frontières, les anciennes voies ferrées lyonnaises peuvent-elle être le liant de demain ?
- Équipe pédagogique
\ Responsable enseignement DCIA 2e année: Céline GRIS
\ Enseignants Intervenants: Olivier Balaï, Peggy-Laure Allard, Bastien Couturier, Alice Mortamet
\ Moniteurs : Simon Ganne et Emma Pulou
- Partenaires
\ École centrale de Lyon
\ ENTPE