Le coffre de chantier intellectuel d'une unité simple et radicale, fil conducteur de ma future pratique.
Ce mémoire HMONP propose de définir une future pratique d’architecte fondée sur une unité formelle simple et radicale. Cette unité est considérée ici comme une plus-value distinctive de l’architecture. Elle trouve sa source dans les contraintes du projet, ainsi que dans les fondamentaux de la discipline. Le but est d’apporter des réponses pérennes relatives aux programmes, à la qualité constructive, environnementale, ainsi qu’à la portée symbolique des bâtiments.
Cette recherche va de pair avec les logiques de formes. C’est pourquoi ce travail propose de constituer un « coffre de chantier » contenant des outils permettant d’envisager l’unité en tant que forme globale, et aussi comme unités en tant que communauté d’éléments. D’un point de vue pratique de maîtrise d’œuvre, l’idée sous-jacente est que des parti pris forts et clairs permettent de fédérer l’ensemble des acteurs dans la réalisation du projet.
Le statut de ce mémoire est celui d’une caisse à outils, ou plutôt d’un coffre de chantier, ce qui correspond mieux au secteur du bâtiment. Ce sont ces mêmes coffres qui sont mis à la disposition des étudiants dans les ateliers de l’ENSAL (de couleur bleue côté licence et rouge côté master). Ce coffre me rappelle aussi le milieu d’où je viens. Il constitue un volume simple et unitaire, assez grand pour contenir des outils de nature et de taille différentes. Le terme « outil » est utilisé dans de multiples champs d’activité en dehors de l’artisanat ou de l’industrie, en particulier pour désigner des moyens théoriques.
Ce coffre de chantier intellectuel est la dernière occasion qui m’est offerte pour faire un inventaire des outils de conception architecturale que j’utilise déjà à mon niveau et qui sont, à mon sens, pertinents en vue d’une future pratique de la maîtrise d’œuvre. Cet inventaire sera réalisé dans un dialogue entre une connaissance de la discipline architecturale et une pratique personnelle. D’après l’article 1 de la loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l’architecture : « L’architecture est une expression de la culture ». C’est en regard de cet aspect de la discipline que ce mémoire se positionne.
