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vation


Le laboratoire LAURe

Le laboratoire Lyon architecture urbanisme recherche - LAURe a été créé le 17 mars 2014, issu de la transformation du laboratoire d’Analyse des Formes - LAF créé il y a 25 ans.
Dirigé par Philippe Dufieux, il constitue désormais une composante de l’unité mixte de recherche - UMR 5600 'Environnement, Ville et Société' du CNRS.

Les pratiques architecturales, en constantes mutations, entraînent une mobilisation des connaissances de plus en plus large, et une ouverture disciplinaire. La recherche au sein du LAURe s’articule autour de quatre entrées interdisciplinaires qui traitent chacune à leur manière de la complexité des processus et questionnent comment faire projet, aujourd’hui et demain.

Héritage et durabilité

Cette entrée vise à penser simultanément la conservation de l’existant, de sa forme, de son sens, en rapport avec une forte demande sociale, son recyclage pour des raisons d’économie d’énergie et sa transformation pour répondre aux enjeux contemporains et futurs en matière de fonctionnalité, d’habitabilité et de densification. Les recherches portent à la fois sur la connaissance de l’existant, sur les rapports à la matérialité et sur les processus sociaux permettant d’expliciter les choix de conservation et de démolition des héritages architecturaux et urbains.

Transitions techniques - performances et significations

L’écologie, la société de l’information, les phénomènes de mondialisation et d’acculturation modifient les relations que l’architecture (en tant qu’objet ou en tant que processus) entretient avec la sphère technique. Il s’agit de mieux comprendre la nature, les conséquences et les potentiels des transitions techniques récentes et actuelles, et améliorer les cohérences entre performances (structurelles, ambiantales, économiques, écologiques, etc.) et ce qui est propre à l’architecture (l’expression, la construction symbolique de l’espace, les significations, l’espace sensoriel…).

Dispositifs relationnels et participatifs

Cette entrée vise à éclairer la complexification des pratiques professionnelles issue d’une intégration croissante de compétences, qu’il s’agisse d’autres concepteurs, des métiers de la gouvernance du projet, ceux du bâtiment, ou des métiers émergents de la sphère artistique, très présente dans l’espace urbain et fréquemment associée aux démarches participatives. L’intégration des compétences usagères (maîtrise d’usage) dans le projet et répondre aux demandes de démocratisation de la fabrique architecturale et urbaine est également un enjeu majeur.

Environnements habités et métropolisation

Cette question aborde des échelles de temps et d’espace beaucoup plus vastes, le terme "habité" recentrant la question de la métropolisation non pas sur les seuls enjeux économiques, mais plutôt sur des objectifs de maîtrise des effets de l’anthropisation, en lien avec le "ménagement" des espaces hérités en mutation, dans les périphéries métropolitaines, territoires de l’informalité, périmètres de grands ensembles, périurbain, rural hybridé… Cette entrée vise également à expliciter et questionner les doctrines, théories, postures qui sous-tendent les projets urbains en cours.