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Soutenance de thèse Mathilde Padilla

Mathilde Padilla soutiendra sa thèse "La réhabilitation des façades légères dans l'habitat du XXe", le jeudi 22 septembre à 10h dans l’Amphi.

  • SOUTENANCE DE THÈSE / Mathilde Padilla

La réhabilitation des façades légères dans l’habitat du XXe siècle constitue un défi majeur : comment préserver les qualités historiques et patrimoniales d’un existant tout en tenant compte des conditions économiques des occupants, de leur confort, comme de l’environnement ?

Cette recherche poursuit l’ambition de définir une démarche de réhabilitation expérimentale, avec un impact de chantier réduit sur l’intervention et le coût, tout en cherchant à améliorer les ambiances de vie des occupants en tenant compte du changement climatique déjà opérant.

L’hypothèse consiste à renforcer l’enveloppe légère initiale par une seconde enveloppe économique constituée de matériaux biosourcés. La thèse propose de fabriquer un guide de diagnostic et d’expérimentation, pouvant s’adapter au secteur économique qui s’illustre aujourd’hui sur ce type de bâti, généralisant ainsi une approche pluridisciplinaire, éco-responsable et co-construite de la réhabilitation, et ceci dans le cadre très contraignant d’une copropriété. Pour cela, la recherche s’appuie sur un projet démonstrateur mené sur l’immeuble lyonnais Les Cèdres conçu par les architectes François-Régis Cottin, Marcel Dallière et Alain Chastel, dont les murs rideaux en aluminium sont signés Jean Prouvé.

Le travail a débuté par des relevés et diagnostics approfondis (architecturaux, patrimoniaux, thermiques, acoustiques, structurels et énergétiques) rythmés par des entretiens sur le vécu des habitants. S’en est suivie une période de conception explorant un ensemble de solutions qui ont ensuite été expérimentées in situ grâce à la réalisation de prototypes à l’échelle 1:1 permettant d’analyser leurs performances avant de passer à la réhabilitation complète.

La démarche proposée pourrait trouver de multiples applications sur un corpus d’immeubles du XXe siècle ayant une façade légère, mais elle pourrait également être génératrice d’une attitude éco-responsable inaugurale pour réhabiliter les immeubles en copropriété de cette époque.

  • Membres du jury
\ Rapporteur : Richard KLEIN Professeur ENSAP Lille
\ Rapporteure : Giulia MARINO Professeure UC Louvain
\ Examinateur : Franz GRAF Professeur EPFL
\ Examinatrice : Béatrice MARIOLLE Professeure ENSAP Lille
\ Examinateur : Simon TEXIER Professeur Université Picardie J. Verne
\ Directeur de thèse : Philippe DUFIEUX Professeur HDR ENSA Lyon
\ Co-directeur de thèse : Olivier BALAŸ Professeur HDR ENSA Lyon

  • Partenaires
Le doctorat est effectué dans le cadre d’une Convention industriel de formation par la Recherche - CIFRE avec l’agence d’architecture Archipat, au sein d'EVS-LAURe UMR CNRS 5600.
Le travail de recherche est mené dans le cadre de la Chaire "Habitat du futur", chaire partenariale d'enseignement et de recherche en architecture du Ministère de la Culture, réunissant les ENSA de Grenoble, Lyon, St-Etienne, Clermont-Ferrand et les Grands Ateliers d'Architecture.