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Manuel Appert

Enseignant-chercheur

  • Votre pédagogie : Expérimentation, interactivité, théorie
  • Le point fort de l'ENSAL selon vous : La taille humaine et la pédagogie interactive.

Manuel Appert a soutenu sa thèse à l'Université Montpellier 3 en 2005. Il est habilité à diriger des recherches depuis 2016. Qualification CNU en géographie (23), Aménagement et urbanisme (24) et en architecture (CNECEA, VT). Il est Professeur et enseigne dans le champ disciplinaire Villes et territoires - VT depuis septembre 2019.

Expériences professionnelles

Ancien directeur de la composante Lyon 2 du laboratoire EVS (EVS-IRG), aujourd’hui membre de l’équipe de direction d'EVS et référent doctorant, co-directeur de la revue scientifique Géocarrefour et chercheur dans la composante EVS-LAURE.

Travaux de recherche

Le fil conducteur de ses travaux de recherche a été jusqu’ici le processus de métropolisation, d’abord envisagé sous l’angle des interactions transports - urbanisme (thèse soutenue en 2005), puis orienté vers les enjeux de production, d’expérience et de régulation de la ville verticale. Avec l’ANR SKYLINE, associant chercheurs (géographes, architectes, urbanistes et informaticiens) et praticiens (Historic England, CABE, Westminster Council, Mayor of London, Agence d’urbanisme de Lyon), il a appréhendé l’impact des tours sur le grand paysage urbain / skyline, ce dernier envisagé comme paysage-ressource socio-économique et culturel pour les sociétés.

Ses recherches actuelles et futures, avec des collègues et praticiens français et étrangers, peuvent être rassemblées en deux axes structurants. Le premier est alimenté par deux programmes de recherche : la Chaire industrielle Habiter Ensemble la Ville de Demain (Université de Lyon, Bouygues, Alliade Habitat, SACVEL, Métropole de Lyon) et l’ANR franco-brésilienne HIGH-RISE associant géographes, architectes et urbanistes (Lyon 2, USP Sao Paulo). Dans ces deux programmes, il travaille l’habiter dans les tours à travers sa production, ses représentations et les modes de vie qui s’y déploient en France et au Royaume-Uni. Il s’agit particulièrement d’étudier les pratiques dans les tours résidentielles du parc privé et social, en lien avec les conditions techniques et architecturales des tours (appropriation, accommodement, subversion).

Le deuxième axe repose sur le projet de recherche CANOPY, réunissant chercheurs et praticiens issus de différentes disciplines (géographie, architecture, informatique, urbanisme, droit et sociologie) qui a pour objet l’évaluation de la capacité, du potentiel et des usages des toits, strate bâtie de la canopée urbaine.

L’ensemble de ces recherches lui permet aujourd’hui de réinterroger à travers le prisme de la verticalité la production et réception de la ville, une dimension trop longtemps négligée. Avec un colloque international et pluridisciplinaire (Explorer et penser la ville verticale, 2015), plusieurs publications et communications et les docteur.es/doctorant.es qu'il a (eu) le plaisir d’encadrer, il contribue à structurer le champ de recherche émergeant sur la dimension verticale de l’urbanisation. A la place d’un agenda de recherche construit à partir de la domination ou de l‘urbanisme de guerre théorisé par (Weizman), il m’inscrit plutôt dans la banalité de la ville verticale proposée par Andrew Harris et développe une approche relationnelle qui articule aux objets architecturaux verticaux, pratiques sociales et régulation politique.