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Tout au long de l’année universitaire, étudiants, enseignants et publics extérieurs ont l’occasion d’enrichir leur culture architecturale en participant à des rencontres, journées d’études, séminaires, colloques et conférences thématiques. L’École accueille pour ces rendez-vous, la plupart du temps ouverts au grand public, une diversité d’acteurs français ou internationaux qui représentent chacun à leur manière la diversité des pratiques et visions dans les domaines liés de près ou de loin au cadre bâti.

Alban Bensa

Centre Culturel Tjibaou : "Une étrange aventure politique, architecturale et anthro...

Centre Culturel Tjibaou : "Une étrange aventure politique, architecturale et anthropologique"

26.10.17 / 18H / CONFERENCE
Lorsqu’Alban Bensa est sollicité par Renzo Piano pour répondre au concours du centre culturel Tjibaou, c’est pour lui « l’occasion de porter la lutte politique sur le terrain culturel et symbolique où Tjibaou avait tant souhaité qu’elle pût aussi se développer ». Ils créent alors ensemble un geste ethno-architectural qui selon les vœux de l’architecte, établit un lien contemporain, et non nostalgique, avec l’espace.

  • Alban Bensa
  • Alban Bensa est un anthropologue français. Il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), directeur adjoint de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) qu'il a cofondé en 2007 avec Didier Fassin. Il est spécialiste du peuple Kanak de Nouvelle-Calédonie, auquel il a consacré nombre d'articles et d'ouvrages. Les violences des années 80 en Nouvelle-Calédonie l'ont poussé à s'engager aux côtés des leaders indépendantistes Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné. Il a collaboré à la conception puis au comité de pilotage du Centre culturel kanak Tjibaou de Nouméa. Il a également participé au projet muséographique du Musée du Quai Branly.

  • Bibliographie
  • - Les Sanglots de l’aigle pêcheur. Nouvelle-Calédonie, la guerre kanak de 1917 (avec Y. Kacué Goromoedo et A. Muckle, Anacharsis, 2014)
    - Terrains d'écrivains, littérature et ethnographie (dir. avec F. Pouillon, Anacharsis, 2012)
    - Après Lévi-Strauss : pour une anthropologie à taille humaine (entretien avec B. Richard, Textuel, 2010)
    - La fin de l'exotisme : essais d'anthropologie critique (Anacharsis, 2006)
    - Le pays de Koohnê (Nouvelle-Calédonie). Vol. 1,Histoire d'une chefferie kanak (1740-1878) (avec A. A. Goromido, Karthala, 2005)
    - Le Pacifique, un monde épars (avec J.-C. Rivierre, L'Harmattan, 2000)
    - Nouvelle-Calédonie, vers l’émancipation (Gallimard, 1998)

    Xavier Lagurgue

    Pour une éco esthétique du vivant ? 08.11.17 / 18H / CONFERENCE Le dé...

    Pour une éco esthétique du vivant ?

    08.11.17 / 18H / CONFERENCE
    Le développement durable s’énonce en 1987 comme une nouvelle conception de l’intérêt général appliquée à la croissance économique, après une période du « tout jetable » et de l’architecture éphémère. L’urgence annoncée de la nécessité de nouveaux modes d’actions, inscrits dans la longue durée, interroge directement la conception des métropoles, des villes ou des architectures… Nouvelles règles et nouveaux labels engagent alors aussi de nouveaux réflexes, à priori plus vertueux vis-à-vis de notre environnement. A la prise de conscience de l’anthropocène (1995), s’adjoint le marketing environnemental devenu incontournable pour rendre attractive et florissante l’urbanité à toutes les échelles : de la métropole jusqu’aux quartiers, des quartiers jusqu’à l’architecture, de l’architecture jusqu’au mobilier, du mobilier jusqu’au contenu de l’assiette, etc… Tout devient « bio », « éco », « smart », « vert » et fleuri, « résilient » … alors qu’apparaissent déjà dans les esprits, les « Shrinking Cities1 , les villes en décroissance et la notion de déclin urbain, ou l’idée que la déconstruction de la ville pourrait offrir de « nouvelles opportunités »2
    La COP 21 de Paris en 2015 sur les changements climatiques vise à légitimer un accord planétaire, mais les solutions peuvent-elles être universelles ? Quelle place peut prendre l’architecte et que devient la notion de projet dans cette quête ? A quelles échelles se conçoit réellement le projet architectural ? Comment l’hypothèse de « milieux habités » influence-t-elle les façons de concevoir les transformations nécessaires à de meilleures « qualités de vies » … ?
    Autour des enjeux environnementaux, qui suscitent aussi par exemple à une autre échelle, «l’Appel de Lyon» lancé à l’ENSAL par le réseau «Eco-ENSA» en juillet 2016 afin d’évaluer ce que la «transition écologique» suscite dans l’enseignement de l’architecture, deux interventions sont proposées :

    16H>18H (dans le cadre des cours théoriques uniquement):
    - Etudes de cas – Situations témoins – Marc Bigarnet

    18H>20H
    - Sujet de thèse - Murs habités. Pour une éco esthétique du vivant. Dynamique des écosystèmes anthropisés dans l'emprise des épaisseurs constructives - Xavier Lagurgue

    1Shrinking Cities, villes en décroissance : une mesure du phénomène en France - Manuel Wolff, Sylvie Fol, Hélène Roth et Emmanuèle Cunningham-Sabot

    2 Colloque : (Dé-(construire) la ville, saisir la décroissance urbaine comme opportunité

  • Xavier Lagurgue
  • Architecte fondateur et gérant de l’agence XLGD architectures depuis 1995, il est diplômé du CDHTE de Paris sur les techniques de maîtrise de l’effet de serre dans les serres. Spécialiste de la qualité environnementale du cadre de vie, il pratique toutes les échelles du projet. Il enseigne également, à l’école d’architecture Paris-Val-de-Seine, à l’université Paris X en master «Aménagement, urbanisme, et durabilité des territoires » et à l’Institut de la Construction et de l’Habitation (ICH) du CNAM de Paris.

    Shrinking Cities, villes en décroissance : une mesure du phénomène en France

    Colloque «Déconstruire la ville : saisir la décroissance comme opportunité. Comment ? Pour qui ?»

    Christophe Boyadjian

    THEORIE + SITUATION = AMPLIFICATION 15.11.17 / 18H / CONFERENCE Poin...

    THEORIE + SITUATION = AMPLIFICATION

    15.11.17 / 18H / CONFERENCE
    Point de vue : Les phénomènes pluriels de métropolisation, de politique et gouvernance semblent déliés de fondements théoriques au profit d’impératifs économiques ou politiques. Certains projets urbains ou architecturaux apparaissent pourtant familiers, cultivés, plus généreux que les règlements et les montages financiers. Ce phénomène reposerait sur une archéologie architecturale et urbaine invisible, une translation de la théorie vers la pratique.

    La présentation se compose de deux parties :

    16h>18h (dans le cadre des cours théoriques uniquement) :
    - Retour sur l’analyse de différentes doctrines fondatrices pour les métropoles européennes contemporaines. Les approches croisées d’Aldo Rossi, de Rem Koolhaas, de Kenneth Frampton et de Christian Schmidt seront convoquées. Les modèles et manifestes se fondent sur des situations souvent idéalisées. L’approche analytique et l’entrelacement critique construisent une situation théorique des métropoles européennes à la fin du XXème siècle.

    18h>20h :
    - Présentation d’un panorama européen contemporain (Anvers, Bâle, Berlin, Birmingham, Hambourg, métropole Ruhr, Milan, Rotterdam, …) comme autant de situation témoins. Ces voyages sont ensuite comparés avec notre quotidien, notre représentation personnelle, sensible, critique de la métropole lyonnaise. L’approche, « ici et ailleurs » permet de mieux comprendre les choix, d’établir en conscience un portrait à la fois théorique et pratique de notre environnement.

  • Christophe Boyadjian
  • Architecte diplômé de l’EPFL, Christophe Boyadjian est enseignant des écoles d’architecture depuis 2001. Associé d’un atelier d’architecture, de paysage et d’urbanisme, l’atelier de ville en ville, il croise théorie et pratique à différentes échelles, du territoire à l’édifice. Au travers de l’enseignement mais aussi de la pratique et la diffusion de la culture architecturale, Christophe Boyadjian parcours, analyse et projette dans de nombreuses métropoles européennes. Les réalisation se sont concentrées autour de projets longs de transformations urbaines sur le territoire régional.

  • Références bibliographiques
  • - Frampton, K. (1985). Histoire critique de l’architecture moderne. Paris : Philippe Sers.
    - Koolhaas, R. (1978). New York délire: un manifeste retroactif pour Manhattan. (C. Collet, Trad.). Paris : Chêne.
    - Rossi, A. (1984). L’architecture de la ville (2e éd). Paris : L’Equerre.

    Gilles Paté

    L'espace sonore en musique. Death métal, Noise, Musique contemporaine 17.1...

    L'espace sonore en musique. Death métal, Noise, Musique contemporaine

    17.11.18 / 13H-14H / CONFERENCE
    Certains compositeurs contemporains jouent avec les caractéristiques des espaces de diffusion de leur musique dans leur travail même de composition : par le volume, Kasper T. Toeplitz la mise en résonance des espaces et des corps Sunn O))), l'immersion sonore Eliane Radigue ... Extraits du documentaires Corps sonore 52'.

    Cette conférence s'inscrit dans le cadre du cours L2 e324 Laboratoire des Ambiances.

    Pierre Gras

    Ville verticale vs ville résiliente ? Entre stratégies urbaines et bouleversements ...

    Ville verticale vs ville résiliente ? Entre stratégies urbaines et bouleversements climatiques

    22.11.17 / 18H / CONFERENCE

    En s’appuyant sur les acquis d’une recherche entreprise initialement à New York en 2011-2012, l’auteur présente l’état d’avancement d’une réflexion sur les rapports entre l’évolution des formes urbaines de la ville “verticale” et les événements naturels et environnementaux (tempêtes, cyclones, inondations) intervenues récemment dans les métropoles “globales”.

    La verticalité peut-elle « sauver la ville », en l’aidant à se densifier et à gérer plus efficacement ses besoins de mobilité ? Le développement de la construction de gratte-ciels à travers le monde repose sur des leviers historiques, géographiques, économiques ou culturels qu’il convient de connaître, mais dont les caractéristiques et l’impact peuvent être extrêmement variables d’un pays à l’autre. Il appelle une gouvernance avisée des projets, car de nouveaux paradigmes émergent, avec les risques naturels majeurs, la nécessité d’une plus grande mixité fonctionnelle ou la protection du paysage. La comparaison avec les cas asiatiques et américains devrait inciter l’Europe à confronter ses propres représentations à d’autres modèles sinon à chercher à repenser l’espace et le territoire dans leur dimension verticale et dans une perspective de « résilience ».

  • Pierre Gras
  • Pierre Gras, historien, écrivain et consultant, enseignant à l’ENSAL dans le champ “Ville et territoires”, chercheur et doctorant au laboratoire LAURE-EVS (CNRS) – auteur notamment des ouvrages Tony Garnier (2013) et New York Factories (2014).

    La ville verticale (pdf)

    Estelle Cruz

    Architecture bio-inspirée 23.11.17 / 18H-20H / CONFERENCE La bio-insp...

    Architecture bio-inspirée

    23.11.17 / 18H-20H / CONFERENCE
    La bio-inspiration en architecture consiste à s’inspirer des stratégies d’adaptation du vivant afin de résoudre nos actuels challenges énergétiques, environnementaux, structurels, etc. Enveloppes adaptatives inspirées des mécanismes d’ouverture de végétaux, édifices ventilés comme des termitières ou encore structures allégées sur le modèle d’ossatures de vertébrés, le biomimétisme propose un vaste champ d’inspiration pour les architectes. Cette conférence présentera le potentiel de la bio-inspiration en architecture comme levier pour la transition énergétique.

    Cette conférence s’inscrit dans le domaine d'études de master ALT/APPI et les processus de l’innovation

    Marc Barani

    Champ de Forces 29.11.17 / 18H / CONFERENCE L'architecture est la sci...

    Champ de Forces

    29.11.17 / 18H / CONFERENCE
    L'architecture est la science des correspondances subtiles.

    Cette définition, issue de la tradition hindoue, me semble d’actualité parce que parler de correspondance c’est établir l’architecture comme un dispositif, ouvert, capable d’entrer en résonance avec la complexité de notre monde contemporain et d’y trouver une place.

    Par ailleurs, subtile signifie que ces correspondances peuvent aller jusqu’aux limites du perceptible, du compréhensible. Par conséquent, nous pousser à reconnaitre les lieux comme le produit d’un champ de force mystérieux, qui nous dépasse, et à qui le projet doit laisser sa place.

  • Marc Barani
  • Après avoir étudié l’architecture et la scénographie, il complète sa formation par des études d’anthropologie qui l’ont conduit un an au Népal.

    Son équipe est pluridisciplinaire et réunit selon les projets, architectes, scénographes, designers et paysagistes.

    Aujourd'hui, l’Atelier travaille sur des projets de taille et de nature très différentes, comme des équipements culturels, des bâtiments d’enseignement, des logements, des bureaux, des infrastructures de transport, des ouvrages d’art.

    Marc Barani a enseigné l’architecture de 1993 à 2003 et donne régulièrement des conférences en France et à l’étranger.

    En 2008, il reçoit le prix de l’Équerre d’argent du Moniteur pour la gare des tramways de Nice ; il est avec ce même projet, finaliste du prix Mies van der Rohe en 2009.

    En 2013, il est lauréat du Grand Prix National de l'Architecture.

    Marc Barani s'est largement impliqué dans les travaux en vue de l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale pour l'architecture où il a animé le groupe de travail "innover".

    Catherine Gauthier - Café du Laure

    Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites 05.12.17 / 13H-14H / PROJECTIO...

    Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites

    05.12.17 / 13H-14H / PROJECTION / RENCONTRE

    Discussion autour du film “Sociologie de comptoirs” et de son contexte de production et diffusion

    Ce film de photos documentaires et d’archives rend compte d'une mémoire de l'accueil de l’immigration dans divers quartiers populaires de Saint Étienne. Il apporte des témoignages singuliers sur le monde ouvrier et ses sentiments d’aujourd’hui. Comment ces cafés ont-ils subit les restructurations urbaines des quartiers centraux? Disparaissent-ils du fait de la crise économique ou des changements de modes de vie de leurs habitués? Pour les populations immigrées, à toutes les époques, les cafés sont des lieux où l’on échange dans sa langue d’origine, les souvenirs du pays et où l’on vient écouter les artistes eux-mêmes émigrés, parfois ouvriers le jour, qui viennent s’y produire la nuit. Ils appartiennent aux loisirs populaires qui conduisent à rencontrer des compatriotes, d’autres immigrés et des familles ouvrières françaises. Aujourd’hui, la tradition de la fête ne s’est pas totalement perdue mais se transforme avec la succession des générations, le vieillissement des patrons et participe à l’animation des espaces publics de la ville cosmopolite.

    Silvia Grünig Iribarren

    Habiter la terre ou vivre sur un sol ? Ivan Illich et la convivialité 13....

    Habiter la terre ou vivre sur un sol ? Ivan Illich et la convivialité

    13.12.17 / 18H / CONFERENCE
    Ivan Illich (1926-2002) est aujourd´hui un penseur indispensable. Il est avec Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, André Gorz, François Partant, François de Ravignan entre autres, un des grands critiques de la société technicienne. Dans ses ouvrages les plus connus, dans lesquels il a fait la critique des grandes institutions de l’ère industrielle (l´école, le transport, les services de santé) il a formulé et développé des concepts comme ceux de contre-productivité et de convivialité, clés pour comprendre les dynamiques et les croyances qui sont à la source des crises actuelles : crise économique, crise sociale, crise environnementale, crise anthropologique puisque globale et multidimensionnelle. Plus tard, en historien du présent, Illich a compris qu´un changement d´époque s´amorçait et que la compréhension du monde sous la théorie des systèmes entraînerait des changements bouleversants qu´il conviendrait d’analyser.

    Mais la pensée d’Illich revisitée est hautement inspiratrice en même temps d´une manière de vivre plus simple, plus riche et plus humaine, d´un changement de paradigme qui implique, dans le domaine qui nous occupe, la reconceptualisation d’un espace habité vivant dans le cadre d´un après-développement nécessaire.

    Dans cette conférence nous allons parcourir les aspects significatifs de la vie et de la pensée d´Ivan Illich sous le prisme des sujets de notre intérêt : le logement, le quartier, la ville, le territoire, pour comprendre les raisons de la crise et repérer des traces d´une convivialité possible à travers l´observation de ce que des gens font ici ou là dans le monde.

  • Silvia Grünig Iribarren
  • Silvia Grünig Iribarren est architecte, master en Société de l´information et la connaissance. Docteure en Urbanisme et Aménagement du territoire de l´Université de Paris-Est avec une thèse sur Ivan Illich et la ville conviviale, elle est membre du GRECS (Groupe de recherche en exclusion et contrôle social) à l’Université de Barcelone, professeure de soutenabilité à l´UOC-Universitat Oberta de Catalunya et membre de l´association française d’études d`après-développement La ligne d´horizon-Les amis de François Partant.

  • Référence bibliographie
  • - CAYLEY, David, 1996, Entretiens avec Ivan Illich, traduit de l’anglais par Paule Noyart , Québec, Bellarmin.
    - ILLICH, Ivan, 2004, Œuvres Complètes, Volume I, préface de Jean Robert et Valentine Borremans, Paris, Fayard.
    - ILLICH, Ivan, 2004b, La perte des sens, traduit de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Fayard.
    - ILLICH, Ivan, 2005, Œuvres Complètes, Volume II, préface de Thierry Paquot, Paris, Fayard.
    - ILLICH, Ivan et CAYLEY, David, 2007, La corruption du meilleur engendre le pire, traduit de l’anglais par Daniel De Ruycker et Jean Robert, Arles, Actes Sud.

    Jana Revedin - Café du Laure

    La conception radicante : vers un changement de paradigme en sciences et pratiques ...

    La conception radicante : vers un changement de paradigme en sciences et pratiques d'architecture et d'urbanisme

    14.12.17 / 12H30 - 14H / RENCONTRE

    Trois domaines de recherche - une méthodologie d´expérimentation

    Tout comme l’unité et la multiplicité sont liées, l’enseignement et la recherche sont pour Jana Revedin deux pratiques connexes.
    Au centre de ses recherches se trouvent aussi deux approches complémentaires : l’étude, au sein des milieux habités, des interactions entre besoins politiques, économiques, écologiques, sociaux et culturels ; l’expérimentation de modes de conception architecturale et urbaine qui sachent interagir avec cette complexité. Sa théorie d’une « conception radicante » propose la transformation collective de la ville contemporaine à partir de processus participatifs et d’une morphologie « en œuvre ouverte ».

    Ces recherches ont été définies en 2006 dans le cadre du programme doctoral européen FORMAS et d’un enseignement au Blekinge Institute of Technology (Suède). Elles mobilisent depuis de nombreux mémoires et thèses de doctorat menés par des étudiants de tous les continents, et se déclinent en trois domaines :
    1. Pour le droit à la ville : Civicité, convivialité et démocratie urbaine par le biais du développement et de l’émancipation civiques
    2. Pour une ville ouverte et un bien commun : Problèmes du droit à la ville des genres et des minorités, rapports entre l’émancipation des habitants et l’accès à l’énergie, aux mobilités et aux innovations structurelles et matérielles
    3. Pour la qualité du lieu : prise en considération de la mémoire collective, des ressources matérielles, sensorielles et humaines, aspirations des habitants à la protection, au confort et à l´habitabilité.

  • Jana Revedin
  • Jana Revedin, architecte PHD, chercheur, professeur d´architecture

    Née en 1965 à Constance (Allemagne), Jana Revedin est architecte diplômée du Politecnico de Milan et docteur en architecture de l’Université IUAV de Venise habilitée à la direction de recherches. Professeur à l’École spéciale d’architecture de Paris et à l´ENSA Lyon, elle est déléguée de l’UNESCO à la Commission d’éducation et de recherche de l’Union Internationale des Architectes.
    Elle a enseigné à l’Université IUAV de Venise et dans les Universités de Umea et Karlskrona en Suède. De 2005 à 2012, elle a dirigé le concours étudiant européen d’architecture durable gau:di. En 2006, elle a créé le Global Award for Sustainable Architecture, donnant vie à un collectif d ́échange et d ́expérimentation scientifique et professionnelle mondiale.
    Jana Revedin est lauréate en 2013 du prix Teaching Excellence de l’Association des écoles européennes d’urbanisme (AESOP) et, avec ses étudiants suédois et marocains, du prix global du concours Urban Revitalization of Mass Housing d’UN Habitat en 2014. Elle a été nommée Chevalier des arts et des lettres en 2014, et récompensée par l’Académie d’architecture : Médaille de la direction de la meilleure thèse de doctorat en 2016 et Médaille de la prospective en 2017.
    Elle enseigne, travaille et écrit dans sa langue maternelle, l’allemand, ainsi qu’en anglais, français, italien et espagnol.

  • Bibliographie
  • - Jana Revedin, « Architectural learning: time, needs and experimentation », in : Universidad Tecnológica Indoamérica Yearbook, Quito 2017
    - Jana Revedin, « La ville rebelle : processus radicants par engagement civique », in : La ville rebelle : démocratiser le projet urbain, sous la direction de Jana Revedin, préface de Yona Friedman et épilogue de Christopher Alexander, Paris, Gallimard, collection Manifestô, 2015
    - Jana Revedin, « La ville radicante : une morphologie en œuvre ouverte pour la ville durable », in : Ré-enchanter le monde : l’architecture et la ville face aux grandes transitions, Paris, Gallimard collection Manifestô, 2014
    - Jana Revedin, « Radicant: a method for collective empowerment », TED Talk, 2014
    - Marie-Hélène Contal, Jana Revedin, Sustainable Design V : vers une nouvelle éthique pour l’architecture et la ville, Paris, Gallimard, Alternatives, 2017
    - Marie-Hélène Contal, Jana Revedin, Sustainable Design IV : vers une nouvelle éthique pour l’architecture et la ville, Paris, Gallimard, Alternatives, 2016
    - Marie-Hélène Contal, Jana Revedin, Sustainable Design III : vers une nouvelle éthique pour l’architecture et la ville, avant-propos de Christopher Alexander, Paris, Gallimard, Alternatives, Paris, 2014
    - Marie-Hélène Contal, Jana Revedin, Sustainable Design II : vers une nouvelle éthique pour l’architecture et la ville, Arles, Actes Sud, 2011
    - Marie-Hélène Contal, Jana Revedin, Architectures durables : une nouvelle éthique pour l’architecture et la ville, avant-propos de Thomas Herzog, Paris, Le Moniteur, 2009
    - Jana Revedin, Architecture à l’essai : le concours étudiant gau:di sur l’architecture durable, Paris, Gallimard, Alternatives, 2012
    - Jana Revedin, “Monument and Modernity: Hallenbauten as the Elements of Construction of the Democratic Town”, thèse de doctorat, National Library/IUAV, Rome/ Venice 2000
    - Jana Revedin, “The Concept of Open Space in the Reformatory Architecture of the German Avant-Garde”, thèse de diplôme, National Library/Milan Polytechnic, Rome/Milan 1991

    Gilles Clément

    Au delà de l'horizon 11.01.17 / 18H / CONFERENCE L'architecture est l...

    Au delà de l'horizon

    11.01.17 / 18H / CONFERENCE
    L'architecture est la science des correspondances subtiles.

    Le paysage est ce qui se trouve sous l'étendue du regard. Pour les non-voyants c'est ce qui se trouve sous l'étendue de tous les autres sens. Ainsi est-il question d'un monde subjectif soumis à la sensibilité et à la culture de chacun.

    Quelles sont les limites du « paysage » ? Est-il possible d'en fixer le contour alors que l'horizon change de profil à chaque pas ?

    Le territoire, espace délimité par l'activité humaine, trouve parfois une juste coïncidence avec le paysage et parfois s'en démarque. Le territoire animal existe bien mais il n'apparait pas forcément à la vue.
    L'environnement - lecture objective et scientifique du paysage - nous apprend que les oiseaux ne connaissent pas le cadastre. La lecture environnementale fait fusionner la notion de paysage et celle de territoire sans donner une quelconque préséance à l'une ou à l'autre.

    Doit-on encore se servir d'un langage de compartimentation des fonctions et des usages de l'espace alors que tout est lié ?

  • Gilles Clément
  • Dès le début des années 70 Gilles Clément conçoit et réalise des jardins pour une clientèle privée en France et à l’étranger. En 1977 il cesse cette activité pour se consacrer à « l’espace public » et fonde l’Atelier Acanthe en 1985. Il s’installe de façon indépendante en tant qu’artiste en 2000 et organise ses prestations en co-traitance avec les ateliers de paysage, en particulier Coloco à Paris.
    Le concept de Jardin en Mouvement, né d’une expérimentation dans son propre jardin dans la Creuse trouve une application en espace public pour la première fois dans le Parc André Citroën dès 1986. L’ouvrage portant le même nom parait en 1991. De nombreux ouvrages suivront (plus d’une vingtaine), certains abordant d’autres concepts importants : Le Jardin planétaire (exposition à la Villette en 1999/2000), Le Tiers-Paysage (2003), traduit en plusieurs langues.
    Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le « Grand prix du paysage » en 1998.
    Le Parc André Citroën (en co-conception), le Domaine du Rayol dans le Var, les Jardins de l’Arche à Nanterre, les Jardin de Valloires dans la Somme, le parc Matisse à Lille, le jardin du musée du Quai Branly à Paris, Le toit de la Base sous-marine de Saint Nazaire (Jardin du Tiers-paysage) font partie des projets les plus connus du public.
    Enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure de Versailles de 1980 à 2012 il assure, en 2011/12 des cours au Collège de France dans le cadre de la chaire de création artistique et poursuit une activité d'enseignant vacataire sous forme d'ateliers en Italie, Espagne et France.

  • Bibliographie
  • - Les Imprévisibles , recueil de dessins . Sens et Tonka , col . L’un et l’autre . Paris 2013
    - Belvédère , points de vue sur le paysage . Ed.Tarabuste , Saint Benoit du Sault , 2013
    - Manifeste du Tiers paysage , édition augmentée , Sens et Tonka , Paris 2014
    - Traité succinct de l'art involontaire, édition augmentée, Sens et Tonka, Paris 2014
    - L'alternative ambiante, Sens et Tonka, Paris 2014
    - Envahissantes, pionnières ou simplement expansives, avec Brigitte Lapouge-Dejean, Terre vivante, Mens 2014
    - Abécédaire. Sens et Tonka, Paris 2015
    - Un Grand Jardin. Cambourakis. Dessins de Vincent Gravé. Paris 2016.
    - Toujours la vie invente. Locus Solus. Graphisme Mahaut Clément. Brest 2017

    Boris Roueff - Café du Laure

    La commande en question, 40 ans d'alternative 16.01.18 / 12H30 - 14H / REN...

    La commande en question, 40 ans d'alternative

    16.01.18 / 12H30 - 14H / RENCONTRE

    La commande architecturale en question, 40 ans d’alternatives à la Clinique de Chailles.

    La Chesnaie est une clinique de psychothérapie institutionnelle. Le docteur Jeangirard, son fondateur, l’installe en 1956 dans un château et ses annexes à Chailles (Loir-et-Cher). Le lieu, le milieu, l’architecture et le soin thérapeutique sont dès lors liés dans une recherche pragmatico-théorique de l’adaptation en continu de l’environnement construit à l’environnement humain.
    Trois périodes d’expérimentations architecturales se succèdent : une réutilisation-réadaptation du bâti préexistant, l’autoconception et l’autoconstruction in situ, et depuis 2000 l’appel à des concepteurs de l’extérieur. Cette histoire met en exergue, d’une certaine manière, la relation des institutions et de la production architecturale, la recherche d’expérimentation au plus près des usages permettant souvent de faire émerger des solutions innovantes par l’architecture. Les deux bâtiments autoconstruits il y a 40 ans ont été classés à l’inventaire des monuments historiques, entre autres, pour avoir été précurseurs dans les principes du recyclage.
    Le bâtiment le plus récent a été conçu sans programme initial mais par des échanges entre le commanditaire et l’architecte autour de propositions architecturales, de projections des usages et des moyens alloués. Cette intervention pose la question plus générale du bien-fondé de la division du processus de projet toujours plus poussée comme réponse à la complexité des opérations de construction.

  • Boris Roueff
  • Boris Roueff est architecte maître d’oeuvre à la tête de KAA architectures créé en 1999 à Lyon. Ce bureau de conception s’est toujours engagé dans des projets en contexte relativement non standard, tentant de redéfinir les conditions de la commande pour optimiser les apports de l’architecte dans un projet, quelque soit sa taille. L’hybridation de programme, la recherche d’objectifs non formulés, la simplicité constructive comme réponse pragmatique, la spatialité comme plus-value, la conduite de processus de projet comme une aventure commune, la mise en question des normes, sont autant de marques reconnues de ce bureau d’architecture. Boris Roueff est enseignant à l’école d’architecture nationale supérieure d’architecture de Lyon, et membre associé au laboratoire LAURE.

  • Référence bibliographique
  • - Kovess-Masféty, Viviane, Severo, Donato, Architecture et psychiatrie: Approches françaises et internationales, Le Moniteur, Paris, 2017

    Keith Zawistowski

    Building simply 7.01.18 / 18H / CONFERENCE À l’heure où l’on donn...

    Building simply

    7.01.18 / 18H / CONFERENCE

    À l’heure où l’on donne de plus en plus de valeur à l’identité de marque internationale, l’architecture se trouve progressivement reléguée à la production d’images marchandes : des édifices hautement emblématiques, totalement coupés de l’identité unique de la culture et du lieu dans lequel ils sont implantés. Les produits manufacturés ont supplanté les matériaux locaux, les manœuvres non qualifiés ont pris le pas sur les artisans expérimentés, et les « starchitectes » entourés d’armées de techniciens remplacent peu à peu les maîtres-bâtisseurs régionaux qui formaient patiemment leurs apprentis. Les travaux de Marie et Keith Zawistowski, architectes, enseignants-chercheurs du LabEx AE&CC de l’ENSA Grenoble, est un contrepoids à ces courants. Des projets de leur atelier d’architecture et de construction (onSITE) aux projets de leurs étudiants (design/buildLAB), la conférence « Building Simply » explorera une approche alternative.

  • Keith Zawistowski
  • Keith Zawistowski et sa femme Marie Zawistowski ont fondé, en 2003, l’agence OnSite. Keith est américain et diplômé de l’Institut Polytechnique et Université d’État de Virginie plus connue sous le nom de Virginia Tech. Ensemble, par le biais d’une démarche active, ils cherchent à redéfinir leur rôle d’architecte dans la société, à apporter des solutions architecturales pour pallier les injustices sociales.

    Mathias Gervais de Lafond - Café du Laure

    L'engagement des éditions Cosa Mentale 08.02.18 / 12H30 - 14H / CAFE DU LA...

    L'engagement des éditions Cosa Mentale

    08.02.18 / 12H30 - 14H / CAFE DU LAURE

    Cosa Mentale est un projet éditorial indépendant et collectif. 4 nouveaux ouvrages ont été édité en 2017. Cosa Mentale cherche à promouvoir une approche de l’architecture comme discipline de réflexion et de pensée qui se lit et se discute autant qu’elle se dessine et se construit. Cosa Mentale parle d’architecture en tant que culture. Pour autant, il n’est pas nécessaire de parler seulement du présent. Toutes les architectures produites dans l’histoire constituent le matériel disponible pour le débat actuel. On peut prendre et apprendre du passé, même pour résoudre des problèmes futurs.

  • Mathias Gervais de Lafond
  • Mathias Gervais de Lafond est architecte diplômé de l’ENSA Paris-Belleville. Il enseigne à l'ENSAL depuis 2015 au sein du champ disciplinaire Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine. Architecte praticien, il est le fondateur et gérant du bureau d'architecture O.F.C. Il est également membre fondateur des Editions Cosa Mentale, directeur artistique de la revue théorique Classeur et membre du collectif Ker-Xavier pour la création contemporaine.

    Editions Cosa Mentale

    Philippe Potié

    La double temporalité de l'architecture 14.02.18 / 18H / CONFERENCE ...

    La double temporalité de l'architecture

    14.02.18 / 18H / CONFERENCE

    Alors que la postmodernité brille encore de quelques éclats et que la préoccupation environnementaliste impose désormais la Nature comme paramètre incontournable du projet d’aménagement, une nouvelle culture de projet s’élabore, moins doctrinale, mais aussi plus complexe. Pour dessiner les contours de cette culture plurielle, on propose de construire une perspective dont le point de fuite aurait pour objet non plus la spatialité, qui occupa la modernité, mais la temporalité dont on estime qu’elle recompose l’épistémè contemporaine. À la manière dont Giedion avait, avec perspicacité, posé la corrélation entre « Espace, temps architecture », nous voudrions requestionner l’articulation espace/temps, mais en reparamétrant ce « temps » qu’il avait limité à celui de la seule rationalité de la machine moderniste. Que devient l’architecture et ses espaces lorsque le temps est désormais tout autant celui de la nature que de la technologie, des transformations lentes des cycles longs du vivant que des mutations rapides de nos algorithmes ? Comment alors penser à la fois une architecture de la contemplation de la nature et de l’ivresse de la puissance prométhéenne de la technologie ? On voudrait se saisir de cette articulation duelle et en décrire quelques-uns des mécanismes. Nous verrons plus avant que ce dualisme, loin de spécifier notre contemporanéité, caractérise une structure imaginaire qui fut notamment celle des sociétés préindustrielles et dont l’universalité transcende l’occurrence historique et se conçoit à l’échelle d’une anthropologie.

    • Philippe Potié

    Philippe Potié est architecte DPLG, docteur en histoire de l’art de l’EHESS de Paris, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, directeur de l’équipe de recherche Cultures Constructives (ENSAV-ENSAG), et auteur notamment de Philibert De L’Orme. Figures de la pensée constructive, Marseille, Parenthèses, 1996.

    • Bibliographie
    - Philibert de L'Orme, figures de la pensée constructive, Marseille, Parenthèses, 1996.
    - Le couvent Sainte Marie de la Tourette, Fondation Le Corbusier/ Birkhäuser, 2001 (bilingue français- anglais).
    - Le Corbusier, the monastery of Sainte Marie de la Tourette, bilingue, anglais-chinois, ed Birkhauser/ China architecture & Building Press, 2006.
    - André Ravéreau, l’atelier du désert, Marseille, Parenthèses, 2003 (ouvrage collectif sous la direction sous la direction de Ph. Potié et Rémi Baudouï).

    Nicolas Tixier - Café du Laure

    Traversées urbaines. Villes et films en regard 15.03.18 / 12H30 - 14H / CA...

    Traversées urbaines. Villes et films en regard

    15.03.18 / 12H30 - 14H / CAFE DU LAURE

    Aucune ville ou métropole ne peut faire l’économie d’un travail sur sa représentation. Après la littérature, la peinture et la photographie, c’est le cinéma qui est utilisé pour enregistrer et décrire la condition urbaine. Plusieurs chercheurs et critiques vont jusqu’à faire l’hypothèse que la ville moderne et l’image animée ont besoin l’une de l’autre pour exister. Le cinéma a permis d’être au plus près des nouvelles sensations que procurèrent l’électrification des villes et la mécanisation des transports. La capacité de l’image animée à rendre compte de la multiplication des flux dont la ville moderne est le théâtre rend la ville et le cinéma définitivement inséparables. Avec le cinéma, la ville du XXe siècle a trouvé pour s’énoncer son média, nouveau et populaire. Révélateur des propriétés urbaines, le cinéma, qu’il soit de fiction ou documentaire, nous aide à voir et à penser la ville, et, dans un même temps, il modifie notre perception de la ville et influe sur notre design de l’urbain. Si ville et cinéma se réfléchissent mutuellement depuis plus d'un siècle, il nous faut aujourd’hui débattre de l'actualité de cette relation à l'heure où la condition urbaine et l'image numérique se généralisent.

  • Nicolas Tixier
  • Nicolas Tixier est architecte. Professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, il enseigne aussi à l’École Supérieure Art Annecy Alpes. Chercheur au CRESSON (UMR CNRS Ambiances, Architectures, Urbanités), il mène parallèlement une activité de projet au sein du collectif BazarUrbain. Depuis 2009, il est président de la Cinémathèque de Grenoble. Ses travaux actuels portent sur le transect urbain comme pratique de terrain, technique de représentation et posture de projet.

  • Bibliographie
  • - Nicolas Tixier, Sylvain Angiboust. « Villes et films en regard ». In Espaces, 2016, pp. 94-97.

    Traversées urbaines